KPMG Communiqué de presse
 - 18 Juin 2015

 - Beach insights for bankers

KPMG Communiqué de presse

18 Juin 2015




Beach insights for bankers


Selon le nouveau rapport de KPMG Luxembourg, pour relever les nombreux défis, notamment ceux réglementaires Mifid2, BCBS, CRS… que l’industrie bancaire luxembourgeoise doit affronter, il est essentiel que les banques les abordent de manière transversale et holistique en mesurant le périmètre, les impacts directs et indirects de chaque réglementation mais surtout de bien considérer les interactions souvent complexes entre chacune d’elles. Une implémentation efficace et une optimisation des couts ne seront possibles si les banques adoptent cette approche pragmatique. 

Pour sa dixième édition, l’analyse annuelle du secteur bancaire de KPMG, Luxembourg Banks – Insights 2015 donne dans sa première partie un outlook sur la situation financière du secteur bancaire. Cette publication phare comprend une analyse des données provenant des comptes annuels d’une sélection de banques luxembourgeoises, ainsi que des données des rapports annuels de la CSSF et la BCL. La seconde partie se concentre sur les principaux challenges pour l’industrie avec des témoignages de représentants du secteur sur leur vision concernant les difficultés mais également les énormes opportunités que ces changements vont apporter à l’industrie et leurs clients.


Commentant l’analyse de cette année, Stanislas Chambourdon, responsable du secteur bancaire chez KPMG, affirme « Malgré l’environnement actuel et la déferlante réglementaire qui ont impactés le secteur bancaire, il semble que les craintes exprimées lors de notre étude en 2014 se soient relativement dissipées, même si la vigilance reste à l’ordre du jour. Le secteur bancaire reste fort malgré les nombreux défis qui le guettent. Relever ces défis dans leur globalité avec une approche holistique sera essentiel pour que les banques puissent les transformer en réelles opportunités. 

D’autre part, les clients sont de plus en plus demandeur d’une qualité de service irréprochable du back office au front office, tout en gardant sur une certaine flexibilité avec des technologies innovantes. Les nouvelles générations de clients sont demandeurs d’une industrie qui adopte de nouveaux canaux de communication tout en gardant une proximité fort avec son Relationship Manager. En répondant à cette demande et en comprenant les besoins de ses clients, les banques pourront mettre en place une véritable transformation numérique qui sera essentielle pour leur avenir».   

Le rapport KPMG donnera un aperçu des grandes tendances qui façonneront l’avenir du secteur bancaire et analyse les répercussions qu’elles auront sur les produits et services, l’approche du marché et le profil des employés de banque. 

Ce 18 juin, près de 150 auditeurs attentifs se sont retrouvés au siège de KPMG Luxembourg – 39 JFK – dans le cadre de sa série d’évènements KPMG Plage afin de prendre part à plusieurs débats.


Le premier débat dont le titre était le Private Banking: what are the key challenges to emerge a winner in 2020?  avec Carlo Friob (CEO Private Banking, KBL European Private Bankers S.A.).


Il a été invité à présenter sa vision des éléments clés permettant de faire face aux challenges émergeants que rencontreront les banquiers privés sur les cinq prochaines années. Selon Mr. Friob, les clés du succès résident premièrement dans la qualité du service et des produits proposés “Raise the standards at all level”. La formation des banquiers privés et des conseillers dans ce contexte est primordiale, cette formation doit être holistique car elle ne peut se concentrer sur un territoire mais tenir compte des interactions entre pays. Holistique et à la fois spécialisée, la banque privée doit identifier et se doter du panel de spécialistes nécessaires à un service davantage personnalisé et de qualité. L’infrastructure informatique et la capacité des systèmes est le second facteur clé. Enfin, la façon avec laquelle la banque intègre ses processus pour lui permettre de se conformer efficacement aux exigences règlementaires constitue le troisième pilier.


Le second débat avait comme sujet New technologies: opportunity or competition. A US perspective avec Sarah Khabirpour (Head of Strategy, Banque Internationale à Luxembourg) et Daniel Chatelain (Managing Director, The BayPay Forum) et résidant à San Francisco.


Pour Sarah le point principal est “Create that personal touch by creating digital” ou “When looking from the eyes of the client, everything becomes possible”. Elle a par la suite expliqué les objectifs de la BIL pour les années à venir. « BIL 2020 » a vu le jour en mai dernier et a pour objectif de définir le cadre stratégique pour ces cinq prochaines années au niveau de chaque métier. La dimension technologique et l’innovation sont des aspects fondamentaux du programme, en ce sens qu’ils permettent de répondre aux questions « que nous faudrait-il pour créer la banque du futur ? » et « comment le digital peut-il nous permettre de créer cette touche personnalisée du service ». Dans ce contexte, les relations et la collaboration avec l’industrie du FinTech y sont clairement abordées.


Madame Khabirpour ne voit pas le FinTech comme un concurrent mais considère que la banque et le FinTech ont tout à gagner d’un partenariat, le FinTech apportant à la Banque cette innovation qui fait la différence et la Banque apportant au FinTech ses clients qui s’approprient progressivement cette nouvelle technologie mais ne sont pas encore là où l’industrie FinTech voudrait qu’ils soient...  


Daniel Chatelain a ensuite expliqué que “You will have to use technology to personnalise the services” ou “We are in a maturing process whose success will depend on how actors interact”. Daniel reconnaît également que, bien que l’industrie du FinTech représente une menace concurrentielle pour certaines activités bancaires, le partenariat entre l’industrie du FinTech et l’industrie bancaire est une option favorable aux deux parties.


En effet, le FinTech peut fournir ce produit technologique que la banque ne peut fournir directement ainsi que cette avancée technologique qui lui permettra de personnaliser son service. Tandis que les banques apportent le financement, le support financier ainsi que les outils nécessaires au développement du FinTech et de son produit. Selon Mr. Chatelain, l’industrie du FinTech procure de vastes opportunités mais dans le métier de la banque elles doivent être encadrées et les aspects de compliance gérés. La façon avec laquelle les banques survivront aux nouveaux challenges technologiques dépendra de la façon avec laquelle les différents acteurs interagiront dans ce processus en pleine phase de maturation.


Fin


A propos de KPMG Luxembourg
KPMG Luxembourg est un des leaders sur le marché des services professionnels d’audit, de fiscalité et de conseil. KPMG est présent dans 155 pays et comptent plus de 162 000 professionnels qui travaillent dans les entreprises membres à travers le monde.


       


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